LES CAMPS SUR LE TERRITOIRE FRANCAIS
Vincent Garcia a connu les camps pour les réfugiés espagnols mais aussi un camp de transit avant la déportation.
200 camps pour Juifs, Tsiganes, étrangers, résistants...
Les camps en France :
Avant la seconde guerre mondiale, il y avait des camps en France mais ce n'était pas des camps de « concentration » comme ceux des nazis. Ces camps de « concentration » étaient des camps qui rassemblaient des étrangers, qui pensaient être mieux accueillis en France.
Il y avait 200 camps en France avec leurs bâtiments, leurs aménagements, une administration, etc. Le dernier interné est sorti en mai 1946.
Dans ces camps, il y avait près de 600 000 personnes internées.
Les premiers réfugiés qui ont été internés dans ces camps sont des réfugiés Espagnols qui fuyaient la dictature de Franco. Ensuite ces camps furent utilisés par les allemands pour y regrouper les résistants, les « indésirables » et les juifs avant de les déporter vers les camps de concentration et d'extermination.
Un camp de concentration a été aussi construit en Alsace : le Struthof. voir : https://visite-virtuelle.struthof.fr/
Camp de Royallieu
Le
camp de Royallieu est un camp de transit en France créé à partir
d'une caserne construite en 1913. Il comporte 25 bâtiments sur 16
hectares de propriété. 450 000 personnes ont été déportées vers
ce camp, internés politiques, résistants, pour beaucoup
communistes, civils russes ou américains et juifs .
Ce camp est un camp de transit : sorte de camp de concentration, particulièrement camp de prisonniers. De mars 1942 à août 1944 près de 50 000 personnes, majoritairement des résistants, y furent internées puis déportées en direction des camps de la mort nazis. Ces convois sont de plus en plus nombreux au fil des années : 5 en 1942, 22 en 1943, 27 en 1944. Cela montre l'intensification de la répression.
Le
dernier convoi est parti le 17 Août 1944 pour Buchenwald.